SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE :

Suite à la déclaration de la fin de l’épidémie de la maladie à virus, le 19 juin, le district sanitaire de Nzérékoré est entré dans la période de 90 jours de surveillance épidémiologique renforcée. C’est dans ce cadre que l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (ANSS) du Ministère de la Santé avec l’appui technique et financier de l’OMS, en collaboration avec l’OIM et la Croix Rouge, a entrepris ce 20 juin, une série de Formation des personnels des points d’entrée (PoE) et de contrôle (PoC) aux frontières sur les procédures opérationnelles standards de la surveillance transfrontalière, la prévention et contrôle des infections, la prise en charge du stress et la communication sur les risques.

En présence du Point focal du Règlement sanitaire international (RSI) de l’ANSS, le Préfet de Nzérékoré et le Représentant de l’OMS en Guinée ont procédé au lancement de la formation de 20 agents et leurs superviseurs déployés aux points d’entrée et de contrôle des sites de Kankoré, de Goffopa, de Gola. Il s’agit des agents communautaires, de la santé, de la protection civile, et des points focaux de la gestion de la migration.

Renforcer la surveillance transfrontalière

Cette formation vise à renforcer les capacités des agents déployés sur le terrain dans le cadre de la préparation et la riposte contre la maladie à virus Ebola et d’autres maladies à potentiel épidémique. A la fin de l’atelier l’OMS fournira des tablettes aux participants pour appuyer la collecte des données.

Le Point focal du RSI, représentant le Directeur général de l’ANSS, le Dr. Yakouba SAVANE a indiqué que « la mobilité des personnes et de leurs biens est un facteur de risque potentiel de propagation de la maladie. La Guinée aux regards du RSI doit renforcer les dispositions de prévention et de contrôle de la propagation des maladies déjà en place, le long de nos frontières ».

Le Représentant de l’OMS en Guinée, le Pr Georges Alfred KI-ZERBO a indiqué que « la mise en œuvre des procédures opérationnelles standards de la surveillance transfrontalière n’est pas facultative. Ces procédures sont des engagements internationaux auxquels les pays ont souscrit, à travers le Règlement sanitaire international. Il s’agit d’une question de sécurité humaine surtout dans le contexte actuel de surveillance renforcée, après l’épidémie Ebola et de la pandémie de COVID-19 ».

Le Préfet de Nzérékoré, Saa Yola TOLNO a indiqué aux participants : «Vous êtes sur le terrain pour la surveillance sanitaire afin d’éviter que les gens ne transportent les maladies, le long des frontières, alors, vous devez savoir communiquer les messages de sécurité sanitaire aux populations ».